Si fiscalement, les Luxembourgeois (et les Européens travaillant au Luxembourg) s’y retrouvent, il y a tout de même des désavantages à travailler au Grand-Duché. On en pointe quatre principaux.

1/ Le prix de l’immobilier est élevé.

Le prix de l’immobilier est élevé et grimpe en flèche, à un rythme de 4,7% par an. Au 30 juin 2018, il fallait compter en moyenne près de 420.000 euros pour un appartement existant et plus de 520.000 euros pour un appartement en construction. Prix moyen d’une maison: 650.000€ à l’échelle du pays, mais presque 1 million d’euros dans le centre, où se concentre l’activité économique. Le loyer moyen pour un appartement dépasse les 1.500 euros, celui de la maison est à 2.738 euros.

2/ La mobilité est un enfer.

Raison pour laquelle les Belges (et les Français ou les Allemands) qui travaillent au Luxembourg choisissent généralement d’habiter près de la frontière, où les prix sont moins élevés. Avec pour conséquence immédiate un autre problème: « La mobilité est un enfer« , « Il n’est pas rare de passer deux heures pour faire quelques kilomètres, c’est un gros désavantage, c’est un frein« .

3/ Le télétravail est encore un autre problème.

Pour qu’un Belge soit considéré comme travailleur luxembourgeois (bénéficiant de tous les avantages dont on vient de parler), il doit effectivement prester sur le territoire. Sans rentrer dans les détails de la convention bilatérale passée depuis longtemps entre la Belgique et le Luxembourg (et souvent amendée), ce principe pose problème pour le télétravail, qui serait pourtant une solution aux embouteillages quotidiens. Fiscalement, le télétravail n’est pas possible, et donc on trouve de plus en plus d’espaces de co-working à la frontière luxembourgeoise, comme ça, c’est du télétravail mais au Luxembourg…

4/ Le coût de la vie.

Enfin, globalement, à part les cigarettes, l’alcool et les carburants (qui sont moins chers…), le coût de la vie est plus élevé au Luxembourg, par exemple au niveau de la nourriture, des charges, des sorties, …